Descente du train sans grande difficulté (c'est le terminal, facile). On sort de la gare par l'ascenseur cette fois-ci. 5m plus loin, Leïla déraille, pour la 2 fois de la journée !

On met le GPS direction l'auberge de jeunesse. Ce fou veut nous emmener sur la voie rapide, on avise : on opte pour les tunnels piétons. Ceci sans anticiper le poussage des vélos, sacoches accrochées, dans les marches. C'est pas une mince affaire et la journée se fait longue.

Dans Belgrade, 0 piste cyclable sur le trajet, klaxons à tout va, et côtes à tous les coins de rues. Le GPS nous indique qu'on est arrivées à destination : pas une pancarte informative sur l'auberge de jeunesse. En relisant les commentaires, on réalise qu'elle se trouve au 3ème étage. Bien sûr, le vélo de Leïla (taille enfant) passe dans l'ascenseur, mais il faut monter celui de Julie par les escaliers (merci Lionel pour le vélo).

On s'empresse de s'enregistrer, poser les vélos sur le balcon, prendre une douche et manger. Il est 17h, Julie craque, petit déj à 7h30, on frôle la crise d'hypo et de nerf. Heureusement, que c'est l'autoroute du kiff culinaire.

On se remet de nos émotions à travers un après midi chill dans un lit, dans chambre climatisée, sans moustique et un saucisson et une bouteille de vin en guise de repas du soir !


Le top de Leïla : utiliser une serviette, non en microfibre, pour se sécher en sortant de la douche

Le top de Julie : la bonne humeur du personnel de l'auberge après toutes ces aventures

Le flop de Leïla : pousser les vélos dans tous ces escaliers

Le flop de Julie : same, aujourd'hui on a le droit

Le top commun : la grosse partie de rigolade quant à la gare et la montée dans le train. Vous devez savoir que nous faisons un classement de nos anecdotes. Jusqu'ici, le top 1 général est notre arrestation par les forces de l'ordre hongroises et notre top 2 était le déjeuner avec le président du Liberland, actuellement détrôné par cette gare brûlée, l'attente et la montée dans notre premier train serbe !