Réveil TRES TRES matinal étant donnée que nous nous levons à 4h45 ! Et oui, nous aussi nous sommes étonnées. Mais vous imaginez bien qu'il y a une raison : notre bus en direction de l'Italie est prévu à 7h30 et nous avons 18 km à faire pour nous rendre à la gare routière. C'est donc pendant cette bonne heure de vélo que nous assistons au premier lever de soleil de notre voyage !

Nous voilà confortablement installées dans notre flixbus pour 4h. On en profite pour observer les paysages et notamment les montagnes slovènes.

On arrive à Trieste, en Italie, et après une longue descente en bus, Leïla se rend compte qu'il va falloir tout remonter car le camping de ce soir est au sommet de la montagne. On repousse ça à plus tard et nous commençons par la visite de la ville. C'est une grande ville portuaire très jolie. Notamment son centre historique et son canal principal. On déjeune des produits italiens dans une sorte de festival de foodtruck. Et on respire l'air marin avant de poursuivre notre visite. Afin d'obtenir un joli panorama sur cette grande baie on se décide à monter au castillo. Malheureusement, déception une fois toutes ces marches montées, pour voir quelque chose il faut payer l'entrée... on fait demi tour.

C'est pour nous l'heure de s'attaquer à l'ascension la plus difficile de notre voyage. C'est parti pour 5km. Bon les 2 premiers sont parcourus très rapidement. Alors que les 3 derniers, comment dire, sont les pires de notre vie. 1h30 pour 3 pauvres kilomètres... pour que vous compreniez : imaginez une ruelle pavée, avec une pente à 30% (sans mentir) sur 3 km en poussant un vélo avec 17kg de bagages dessus. C'est à dire que pour pouvoir pousser le vélo avec nos mains sur le guidon, nos pieds étaient au niveau de la roue arrière. On s'en sort avec de grosses gouttes, de nombreuses pauses et des ampoules plantaires. Arrivées au bout de ce périple, une bonne pause sur un panorama (qui ne valait pas tous ces efforts) est bien méritée. Hop on repart jusqu'au camping et là... l'ultime montée ! C'est désagréables que nous arrivons à la réception, heureusement que cet italien est plus sympa que tous ceux croisés depuis ce matin.


Le top de Leïla : le lever du soleil

Le top de Julie : mon premier café non lyophilisé depuis 1 mois

Le flop de Leïla : la seconde montée inattendue pour aller jusqu'au camping

Le flop de Julie : ma blague à Leïla qui consistait à lui faire croire que nous allions prendre la rue pentue que je lui montrais alors que l'ascension finale a été bien pire